Ce que je propose

Salon avec fauteils

Thérapie individuelle

La thérapie individuelle est un espace de parole où avec le psychothérapeute toutes sortes de difficultés personnelles, symptômes ou troubles psychologiques peuvent être travaillés : dépression, burn-out, angoisses, peurs, traumatismes, deuils, problèmes relationnels, souffrance au travail, addictions, crise existentielle…

Il s'agit de nommer les difficultés, puis d'élaborer de nouvelles manières de voir, d'approcher et d'appréhender ces problèmes. Comprendre d'où viennent les difficultés peut déjà soulager, mais en tant que thérapeute systémique, il est pour moi également important de chercher concrètement comment changer, avec les autres et face à soi-même.

Thérapie de couple

La plupart des couples consultent parce qu’ils traversent une crise majeure, parce qu’ils vivent des conflits inextricables, à cause d’une relation adultère ou parce qu’ils sentent qu’ils se sont éloignés l’un de l’autre, et qu’ils souhaitent se reconnecter. Mais un couple peut également consulter lorsqu’il souhaite se séparer et qu’il n’y arrive pas ou qu’il craint de causer d’importants dégâts à travers la séparation.

Toutes les études montrent que consulter individuellement lorsque l’on traverse une crise dans son couple comporte des risques accrus de séparation, alors que la thérapie de couple augmente les chances de continuer à vivre ensemble.

L’approche systémique de la thérapie de couple évite de considérer le couple comme une machine défectueuse qu’il suffirait de réparer. C’est une approche qui va au contraire se centrer sur la dynamique relationnelle, sur ce qui rend cette relation unique et précieuse. Il n’est pas rare que le thérapeute fasse appel à des « objets flottants », c’est-à-dire des objets imaginaires, afin de faciliter et d’enrichir le travail.

Pour le dire avec Siegi Hirsch, « en thérapie de couple, il ne s’agit pas de dénoncer le couple, mais d’énoncer les difficultés qu’il traverse »

Thérapie familiale

Une famille peut tout comme un couple consulter en tant que système humain, parce qu’elle vit des difficultés importantes. Après un deuil, un événement douloureux ou même un événement heureux, la famille peut être en crise. Aujourd’hui beaucoup de familles sont en « état de recomposition », c’est-à-dire que deux partenaires ont des enfants d’unions précédentes et qu’ils forment une nouvelle famille. C’est aussi une situation qui n’est pas toujours facile à vivre pour tous les membres concernés. Il peut alors être extrêmement aidant de faire appel à un thérapeute afin de mettre des mots sur les choses et d’évoluer plus sereinement.

Mais parfois, la thérapie familiale est également une réponse adéquate pour répondre aux difficultés ou au symptômes de l’un des membres, surtout lorsqu’il s’agit d’un enfant ou d’un adolescent. Ainsi par exemple, en cas de troubles alimentaires, troubles d’apprentissage ou de troubles du comportement, il arrive que le travail sur l’ensemble de la famille puisse faire disparaître un symptôme envahissant.

La thérapie familiale fonctionne alors car certains symptômes sont des réponses à un contexte familial particulier, et qu’ils viennent apporter des réponses ou un sens à des problématiques et des représentations familiales. C’est donc en agissant sur l’ensemble de la famille que ces symptômes peuvent se dissiper.

Chaque personne est différente, et c’est bien cela le défi de la psychothérapie. Cela signifie que je ne vais pas appliquer de canevas en travaillant avec vous, mais que nous allons chercher ensemble ce dont vous avez besoin pour changer.

Le travail psychothérapeutique est un travail qui se fait par le récit, l’introspection, la réflexion et l’analyse dans le dialogue avec un professionnel. Dans ce travail, la relation thérapeutique est primordiale. C’est certainement elle, le premier outil du psychologue et du psychothérapeute.

L’importance particulière que j’accorde au relationnel se reflète d’ailleurs dans le choix de ma formation de psychothérapeute. Je suis thérapeute systémique et pour moi cela signifie que je considère chaque personne dans son contexte social et relationnel. J'aborde les difficultés personnelles en faisant appel aux ressources de la personne, que ce soit des ressources internes ou relationnelles. Bien que le passé soit important dans la construction d’une personne, l’approche systémique individuelle se concentre sur l’ici et le maintenant, sur le relationnel en situation et permet ainsi d’expérimenter d’autres manières d’être avec les autres et avec soi.

Etre psychothérapeute systémique, c’est donc s’intéresser de manière prioritaire aux relations et travailler sur ces relations, que ce soit en présence des différents membres du système (couple ou famille) ou en individuel.

Plus récemment je me suis également formée à l'approche EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) qui est une approche très efficace pour travailler les traumatismes des personnes, anciens ou récents. Elle intègre des techniques de relaxation, et d’autres techniques faisant appel à l’imaginaire du patient.

Par ailleurs, et comme j'ai beaucoup travaillé avec des personnes migrantes et exilées, j’ai acquis une réelle expertise avec les personnes « d’ailleurs» que ce soit concernant des questions identitaires dans des situations interculturelles ou avec les couples mixtes, les situations d'expatriement et de déracinement etc. Dans un monde de plus en plus métissé, ces questions de culture et du vivre-ensemble m’interpellent et m’intéressent énormément. Je suis d’ailleurs superviseur avec des groupes d’interprètes qui travaillent dans la sphère médico-psycho-sociale.

En tant que thérapeute systémique, il me paraît naturel et souvent profitable de travailler en réseaux avec des médecins et avec d’autres spécialistes. Lorsque je ne me sens pas compétente par rapport à la problématique qui vous amène dans mon cabinet, je vous réoriente vers un collègue.

Afin de pouvoir garantir une certaine qualité dans le travail thérapeutique, je suis engagée dans un processus de formation continue, ainsi que dans des supervisions individuelles et de groupes. Je trouve particulièrement important dans mon travail de psychologue de pouvoir me remettre en question en tant que professionnel.